Après 6 mois de fonctionnement :

Une économie de 530 000 litres de fuel représentant l'équivalent de la consommation en chauffage et eau chaude sanitaire d'environ 200 habitations locales sur un an, soit :

1600 tonnes de Co2 en moins dans l'atmosphère, représentant l'équivalent de 800 trajets transatlantiques.

Avec l’arrivée des beaux jours, nous laissons dernière nous un hiver particulièrement froid, qui aura su mettre à l’épreuve le réseau de chauffage urbain de Saint-Pierre.

Les dernières sous-stations raccordées

Mis en service sur une trentaine de sous-stations au mois d’octobre dernier, il aura fourni sans discontinuer de la chaleur aux occupants des divers bâtiments publics et privés raccordés.

Bien que certains ajustements propres à la mise en service initiale d’un système aussi complexe aient été nécessaires, nous pouvons dire que les performances observées jusqu’alors sont satisfaisantes.

En effet, exceptés certains cas particuliers, les bâtiments desservis ont pu satisfaire leurs besoins de chauffage en n’ayant recours qu’à la chaleur fournie par le réseau, se gardant ainsi de consommer du fioul pour le fonctionnement de leurs chaudières.

En ce mois de mai, les travaux de raccordement des dernières sous-stations devront pouvoir être réalisés sans encombre. De plus, des essais seront prochainement réalisés par EDF sur la récupération de chaleur des fumées de combustion de l’usine thermique.

1600 tonnes de C02 en moins dans l'atmosphère

Cette énergie supplémentaire, qui nous faisait jusqu’à présent défaut, permettra de faire fonctionner le réseau dans les conditions nominales prévues lors de la phase de conception. Ainsi, nous devrions être en mesure de couvrir à 100% l’appel énergétique de tous les bâtiments desservis par le réseau de chaleur.

Après un peu plus de 6 mois de fonctionnement, nous pouvons affirmer qu’à la fin avril, nous avons réalisé :

• La mise en service complète de 32 sous-stations (6 supplémentaires en mai) ;
• La fourniture de 5 367 MWh sous forme de chaleur ;
• L’économie d’environ 530 000 litres de fioul ;
  
  • Soit environ 1600 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère.

Convention Archipel Développement / ADEME

D’un point de vue financier, la mise en service du réseau de chaleur urbain a également permis la rédaction d’un rapport intermédiaire dans le cadre de la convention entre Archipel Développement et l’ADEME. Cette étape permet de débloquer 30% du montant total de l’aide financière allouée au projet, soit environ 1,4 millions d’euros. Rappelons que les premiers 50% furent versés lors de la notification de la convention fin 2011. Les 20% restants seront obtenus suite à la rédaction d’un rapport final rendant compte des performances du réseau dans des conditions nominales sur une année complète, soit fin 2020.
 

Après un premier hiver qui nous aura permis d’ajuster de nombreux paramètres et d’observer le fonctionnement du réseau de chaleur dans des conditions réelles, nous sommes confortés dans les choix techniques qui ont été pris lors de la phase conception du projet. Après les derniers travaux d’installation et de paramétrage du printemps, nous sommes convaincus que le réseau de chaleur saura répondre à toutes ses promesses de performance pour la prochaine saison hivernale.